Le nouveau Worldline : une transformation à marche forcée
Worldline continue de se transformer chaque jour davantage, c’est pourquoi la CFE-CGC reste vigilante sur l’effet de ces changements sur les équipes impactées.
Ainsi le devenir de nos collègues des fonctions transverses historiques en charge des outils indispensables à nos tâches quotidiennes, qui répondent à la fois aux contraintes nationales légales (CHUT, SAXO, ROLF, SAARA, OPTIMA, PEPS, etc…) et à l’environnement technique et système qui en dépend (Windows, Digital WS,…), est en jeu. Il est essentiel que l’employabilité et l’intérêt des missions de ces collaborateurs soient maintenus, et non sacrifiés à des tâches sans valeur-ajoutée, faute de savoir utiliser la richesse avérée de leurs compétences, en leur proposant d’autres enjeux professionnels à la mesure de leur expérience.
C’est pourquoi nous demandons à la Direction une vraie politique de conduite du changement, afin d’accompagner au plus près les équipes qui se trouvent à fusionner et/ou changer de technologie.
Les réorganisations s’enchainent, leur intérêt et bénéfice pour les collaborateurs ne sont pas toujours évidents, car elles restent mal comprises, obscures voir préjudiciables tant au niveau professionnel que psychologique.
La CFE-CGC a déjà requis, sans succès, des éclaircissements sur les accompagnements soit disant mis en place par la Direction et réitère ici sa requête car beaucoup d’inquiétudes lui ont été remontées.
Une fois encore la CFE-CGC dénonce l’effet rouleau compresseur du dictat du cours de l’action Worldline sur ce qui fait la valeur de notre entreprise, son capital humain, les femmes et les hommes qui la composent !
L’avenir des terminaux de Worldline est-il déjà scellé ?
La revue stratégique annoncée par Gilles Grapinet dès l’amorce du regroupement Worldline – Ingenico est très avancée. La CFE-CGC est attentive à la méthode, à l’analyse et aux conclusions de cette revue pour l’avenir des salariés.
Pour la CFE-CGC,
- Les terminaux contribuent de façon déterminante à la confiance que les consommateurs accordent au paiement chez les commerçants,
- Il n’y a pas de fatalité à la banalisation et à la disparition des terminaux,
- La maitrise de la chaine d’acquisition des paiements de bout en bout, nous permet de créer plus de valeur au profit de nos clients et de nous différencier par rapport à nos concurrents.
Au-delà du paiement, Worldline détient avec le numéro 1 mondial des terminaux un potentiel d’innovation dans la sécurité de bout en bout qui renforce la confiance numérique dans les transactions du quotidien.
Quel avenir pour les salariés de Terminals, Solutions & Services (TSS) ?
Pour les salariés de TSS, c’est d’abord la fin d’une période d’incertitude de 3 ans. Période initiée par les déclarations d’intention de Philippe Lazare – ex PDG d’Ingenico – sur la vente de l’activité terminaux d’Ingenico en 2017.
Un nouvel acte va s’ouvrir pour le tout dernier acteur européen du secteur au cours duquel – à la différence de nos concurrents asiatiques – les salariés de TSS serons jugés uniquement sur leur capacité à maintenir la profitabilité à court terme de leur activité.
Pour la CFE-CGC, un autre avenir reste possible pour les terminaux
La CFE-CGC rappelle que Gilles Grapinet, lors de sa première intervention au CSE d’Ingenico avait présenté trois scénarios pour le devenir de l’activité terminaux de Worldline : maintien dans Worldline ou désengagement progressif ou cession intégrale de TSS.
Un scénario de sortie progressive se donnerait le temps de construire, avec des actionnaires de référence, un projet industriel cohérent et soucieux du maintien de la souveraineté numérique européenne. C’est aussi celui qui marque le plus de respect pour l’engagement profond des femmes et des hommes qui ont contribué au succès d’Ingenico depuis des années.
Ce scénario semble aujourd’hui abandonné, alors que pour la CFE-CGC il est bien préférable à une cession à un fonds d’investissement…
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